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Auteur : soleilfm

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Le pape François en RDC : que de défis !

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38 ans après Jean-Paul II, François est très attendu par les Congolais. Si la RDC est un poids lourd du monde catholique, le pays est en tension.

Pour la troisième fois de son pontificat, le pape François se rend en Afrique du 31 janvier au 5 février 2023. Il a choisi la République démocratique du Congo et le Soudan du Sud, deux pays ravagés par des années de conflits armés. D’abord à Kinshasa, le pape mettra ses pas dans ceux de Jean-Paul II, qui s’était rendu dans le pays, alors appelé Zaïre, en 1980 et 1985. Il y sera notamment accueilli par un de ses proches, le cardinal Fridolin Ambongo, l’archevêque de Kinshasa qu’il a nommé au Conseil des cardinaux chargé de l’aider dans sa réforme de la Curie au Vatican. Trente-huit ans après et au regard du fort engagement historique de l’Église catholique dans la politique les attentes sont immenses. D’autant plus que le pays qui s’apprête à voter pour la présidentielle dans moins d’un an connaît une crise sécuritaire sans précédent dans l’Est depuis une nouvelle offensive du M23. Les conflits s’enveniment également dans le Nord, le Sud-Kivu et l’Ituri. Sur le plan politique, pas un jour ne passe sans qu’une nouvelle affaire de corruption n’éclate et surtout les autorités sont entrées dans un bras de fer avec le voisin rwandais.

Au-delà de ce contexte explosif, il faut savoir qu’avec près de 45 millions de fidèles, la RDC est le pays africain qui compte le plus grand nombre de catholiques. C’est aussi un pays qui a une histoire singulière avec l’Église, où elle a accompagné la consolidation de la conscience démocratique.

Pourquoi le pape François a-t-il tenu à s’y rendre ?

Initialement prévue en juillet 2022, cette visite avait été reportée en raison des douleurs au genou du pape de 86 ans, qui se déplace en chaise roulante. Mais plusieurs sources avaient invoqué des risques de sécurité à Goma, dans l’est de la RDC, une étape finalement supprimée.

Au total, Jorge Bergoglio prononcera douze discours et rencontrera, outre les autorités, des victimes de violences, des personnes déplacées, des membres du clergé et des représentants d’œuvres caritatives. Une messe sera donnée le 1er février, au cœur de Kinshasa, dans l’aérodrome dédié aux appareils légers depuis un accident survenu en 1996, et situé au sein de l’aéroport militaire de Ndolo.

Parmi les thématiques attendues figurent le défi du réchauffement climatique et de la déforestation, l’éducation, les problématiques sociales et sanitaires et le soutien à la communauté chrétienne, a précisé le porte-parole du Saint-Siège, Matteo Bruni, assurant qu’« aucune menace spécifique » ne pesait sur la sécurité du pape.

Mais c’est bien l’appel à la paix qui constituera l’enjeu majeur dans ces deux pays ravagés par les conflits : les violences armées depuis un quart de siècle au Nord-Kivu, en RDC, et une guerre civile sanglante au Soudan du Sud, qui ont poussé des millions de personnes sur les routes.

Guinée Politique

Donald Trump affirme qu’il pourra mettre fin à la guerre en Ukraine « en 24 heures de négociations »

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Donald Trump affirme qu’il pourra mettre fin à la guerre en Ukraine “en 24 heures de négociations”.

Critiquant son successeur Joe Biden, l’ex-président Donald Trump a déclaré que s’il était président, il pourrait mettre fin « à cette horrible guerre en 24 heures de négociations ».

L’ex-président des Etats-Unis Trump a critiqué le transfert de chars vers l’Ukraine. « D’abord viennent les chars, puis viennent les armes nucléaires. Mettez fin à cette folle guerre, maintenant. Si facile à faire ! », a-t-il lancé. Selon lui, même s’il n’a pas dit comment, il est « facilement » possible de mettre fin à ce conflit. 

Trump a récemment exhorté le président Joe Biden à « arrêter cette guerre insensée et à ne pas l’intensifier en fournissant des chars à l’Ukraine ». Selon Trump, la guerre nucléaire est imminente si la guerre en Ukraine s’intensifie encore : « First come the tanks, then come the nukes ». Washington vient de décider d’envoyer à l’Ukraine plus de 30 chars Abrams M1.

Selon la Russie, la livraison récemment annoncée d’armes d’assaut modernes allemandes et américaines constitue une escalade et une preuve supplémentaire que les pays de l’OTAN participent directement au combat. L’Occident voudrait seulement alimenter la guerre. L’ambassadeur russe à Washington, Anatoli Antonov, a qualifié la livraison des chars à l’Ukraine de « provocation scandaleuse ». Selon lui, il est clair que « les États-Unis veulent infliger une défaite stratégique à la Russie ».

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Afrique du Sud : le juge dans le procès de Jacob Zuma se récuse

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Le juge dans le procès pour corruption de l’ex-président sud-africain Jacob Zuma a annoncé lundi lors d’une audience se récuser, risquant de faire repartir l’affaire depuis le début devant les tribunaux.

“J’en suis arrivé à la conclusion que je dois me récuser du procès. C’est ce que dicte la bonne administration de la justice, la Constitution et ma conscience”, a déclaré le juge Piet Koen au tribunal de Pietermaritzburg (sud-est) lors d’une audience retransmise à la télévision.

Jacob Zuma, 80 ans, est accusé d’avoir touché des pots-de-vin du groupe français de défense Thales dans une affaire vieille de plus de 20 ans. Il est poursuivi pour 16 chefs d’accusation d’escroqueriecorruption et racket. Thales est aussi inculpé pour corruption et blanchiment d’argent.

L’ancien chef d’Etat n’était pas présent à cette audience technique. Depuis des mois, M. Zuma multiplie les recours pour faire récuser le procureur général au procès, Billy Downer, qu’il accuse de partialité. L’an dernier, le juge Koen a rejeté cette demande.

Ce dernier craint désormais que cette décision puisse amener à remettre en question sa propre impartialité “lorsque la question de savoir si M. Zuma a bénéficié d’un procès constitutionnellement équitable se posera”, a-t-il expliqué.

“Si le juge Koen ne continue pas le procès, un nouveau juge devra” siéger, a expliqué à l’AFP Cathy Powell, constitutionnaliste à l’Université du Cap. Le procès devra alors “reprendre du début”, craint la juriste.

Le procès pour corruption de M. Zuma avait débuté en mai 2021 avec déjà de nombreux reports et retards notamment liés à une multiplication des recours lancés par l’accusé.

Un rapport historique sur la corruption rampante pendant les neuf années de présidence de Jacob Zuma (2009-2018), remis l’an dernier au président Cyril Ramaphosa, a mis en lumière le rôle central de l’ex-chef d’Etat dans le pillage systématique des caisses publiques.

Jacob Zuma, qui a obstinément refusé de témoigner devant une commission d’enquête ad hoc, avait été condamné à 15 mois de prison pour outrage à la justice. Son incarcération en juillet 2021 avait déclenché une vague sans précédent de violences et pillages en Afrique du Sud dans un contexte socio-économique dégradé.

Il a été mis en liberté conditionnelle au bout de deux mois pour raison médicale. La prochaine audience dans son procès a été fixée au 17 avril.

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Dans l’ombre de Nollywood, le cinéma indépendant nigérian cherche sa voie

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Désillusionnés par Nollywood et la profusion de comédies et autres films sur les mariages, omniprésents sur les écrans, un collectif de jeunes cinéastes veut diversifier la production et encourager ce qu’ils appellent “la nouvelle vague” du cinéma nigérian.

Au rez-de-chaussée d’une imprimerie désaffectée, d’immenses tentures noires ont été dressées pour transformer un vieux plateau industriel du quartier populaire et artistique de Lagos Island, au Nigeria, en salle de cinéma improvisée.

Face à un écran géant, des centaines de chaises en plastique sont vite prises d’assaut par une foule de jeunes créatifs venus découvrir et encourager l’émergence de qu’ils appellent “la nouvelle vague” du cinéma nigérian.

La deuxième édition du festival S16, qui se tenait fin 2022 à Lagos, illustre le nouveau visage de cette génération de réalisateurs nigérians déterminés à s’affranchir des codes capitalistes de Nollywood, la très puissante industrie du cinéma au Nigeria, qui inonde le marché africain de comédies romantiques et blockbusters mélodramatiques, tout en brassant des centaines de millions d’euros.

“Nollywood propose avant tout du divertissement dans un but commercial”, estime Abba T. Makama, réalisateur et co-fondateur du festival S16. Ce jour, les films projetés sont aussi underground que le décor: divers, innovants, politiques et pleins de charme. Balbutiants aussi.

“Ici, nous voulons célébrer le cinéma comme un art, donner un coup de projecteur sur les nouvelles voix du cinéma indépendant et projeter des films que nous n’avons pas l’habitude de voir dans les salles”, précise-t-il. C’est en 2016 que M. Makama fonde le collectif Surreal16 avec deux autres réalisateurs nigérians, C.J Obasi et Michael Omonua.

Manifeste de 16 règles

Désillusionnés par Nollywood et la profusion de comédies et autres films sur les mariages, omniprésents sur les écrans, le collectif veut diversifier la production et encourager un nouveau type de cinéma. Il s’inspire alors du mouvement cinématographique Dogme 95, lancé par les cinéastes danois Lars Von Trier et Thomas Vinterberg qui, en 1995, s’organisaient pour résister à la prédominance des superproductions hollywoodiennes.

Comme eux, Surreal16 rédige un manifeste et édicte 16 règles et directives qui régiront désormais leur travail: pas de films sur des mariages, pas de mélodrame, pas de répliques ou personnages stéréotypés, pas de propagande religieuse ou de censure, etc. D’autres prêtent à sourire, comme celle d’interdire les plans du célèbre pont de Lagos qui rejoint les quartiers aisés d’Ikoyi et de Lekki, que l’on retrouve dans quasiment chaque film de Nollywood tourné dans la mégalopole.

“Au départ c’était plutôt une blague, l’idée c’était de mettre en exergue l’uniformisation des films”, dit Abba T. Makama.

Les films présentés lors de leur festival semble bien les avoir pris au mot. Le court-métrage de Dika Ofoma “a Japa Tale” est une plongée dans l’intimité d’un jeune couple tiraillé entre pressions familiales et désir d’immigration. “Ce festival est une bouffée d’air frais, car enfin je me sens représentée. Je me vois plus dans ces films que dans les productions mainstream”, dit Zee, une festivalière de 23 ans.

Tous les films projetés n’ont pas la même qualité technique ou le même budget, mais ici la création veut surtout provoquer une réaction, la discussion. “Ixora”, par exemple, questionne différentes visions du féminisme et célèbre l’amour naissant entre deux jeunes femmes, dans ce pays très religieux où l’homosexualité est criminalisée.

Sélectionné à Sundance

Dans la salle, les applaudissements résonnent au moment de la scène finale du baiser. Un épisode inimaginable dans un cinéma traditionnel où le film n’aurait jamais pu être projeté sans l’aval du comité de censure nigérian.

“La communauté de cinéphiles ne cesse de grandir à Lagos et dans d’autres grandes villes du Nigeria”, fait remarquer Aderinsola Ajao, critique de cinéma et fondatrice de Screen Out Loud, un club de cinéma qui projette régulièrement des films indépendants à l’Alliance française de Lagos.

Outre les centres culturels, les lieux alternatifs de projection se multiplient, dans des bars ou même des cours d’immeuble et des terrasses d’appartement où des draps blancs tirés contre un mur servent d’écran et font office de cinéma sous les étoiles. La communauté s’organise également en ligne, diffusant ces film sur Youtube, où créant des clubs de cinéma sur des groupes WhatsApp.

“Presque chaque jour, je découvre de nouveaux réalisateurs”, s’émerveille Mme Ajao. Et ils ont désormais conscience de l’existence “d’un public pour leur film au Nigeria, mais aussi à l’étranger”.

Ces dernières années, plusieurs courts et long-métrages ont ainsi été programmés dans des festivals de renommée internationale. En 2020, “Eyimofe” des frères Esiri, long-métrage dépeignant le quotidien de deux jeunes qui tentent de survivre dans le chaos de Lagos, a été sélectionné à la Berlinale.

Cette année, “Mami Wata” de C. J. Obasi, qui met à l’honneur la déesse ouest-africaine de la mer, est programmé au festival californien de Sundance 2023. Avec ce film tourné en noir et blanc et totalement “hors norme”, son réalisateur dit vouloir “offrir un nouveau regard sur ce que notre cinéma pourrait être”.

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Burkina Faso : la rue favorable au départ des troupes françaises

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Le président français a déclaré dimanche qu’il attendait les clarifications des autorités burkinabès qui ont dénoncé l’accord” du 17 décembre 2018 “relatif au statut des forces armées françaises intervenant” au Burkina Faso.

Dans la foulée, en effet, Ouagadougou demande le départ des troupes françaises du pays dans un délai d’un mois. Alors que le Burkina héberge actuellement un contingent de près de 400 soldats français de la force Sabre.

Dans les rues de Ouagadougou, la capitale, la décision des autorités de la transition est plutôt bien accueillie.

“C’est une très belle initiative. Je dirais même qu’ils ont tardé. Il fallait le faire très tôt parce qu’actuellement on a besoin de partenaires francs qui peuvent réellement travailler avec le Burkina Faso.”, explique Anicet Ouédraogo, étudiant burkinabè.

Parmi les nouveaux partenaires envisagés par Ouagadougou, la question d’un éventuel rapprochement avec la Russie est régulièrement évoquée.

“La Russie est un choix de raison dans cette dynamique”, et “nous pensons que notre partenariat doit se renforcer”, a souligné la semaine dernière le Premier ministre burkinabè Apollinaire Kyélem de Tembela, à l’issue d’une entrevue avec l’ambassadeur de Russie Alexey Saltykov.

Début décembre, il avait fait une visite discrète à Moscou.

Le 10 janvier, Paris avait dépêché à Ouagadougou la secrétaire d’Etat Chrysoula Zacharopoulou pour y rencontrer le président de transition. L’initiative semble n’avoir pas porté des fruits.

“La France n’impose rien, elle est disponible pour inventer un avenir ensemble”, a-t-elle martelé, assurant ne vouloir “influencer aucun choix, ni aucune décision, personne ne peut dicter ses choix au Burkina”.

Vendredi déjà des Burkinabès dénon

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Législatives au Bénin: l’opposition de retour au Parlement avec 28 sièges

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L’opposition béninoise fait son retour au Parlement en remportant 28 sièges sur 109 aux législatives, une première sous le président Patrice Talon après quatre ans d’absence, selon les résultats provisoires donnés mercredi par la Commission électorale nationale autonome (Cena).

D’après la Cena, le principal parti d’opposition Les Démocrates a remporté 28 sièges tandis que l’Union progressiste pour le renouveau (UP-R) et le Bloc républicain (BR), partis de la mouvance présidentielle, ont respectivement obtenu 53 et 28 sièges. Les résultats définitifs des législatives organisées dimanche sont attendus vendredi.

Ces élections faisaient office de test clé pour le petit pays d’Afrique de l’Ouest, jadis perçu comme un modèle de démocratie, où le président Talon a favorisé le développement économique, selon ses partisans, mais au prix d’un recul démocratique, selon l’opposition. Les principales figures de l’opposition sont aujourd’hui soit derrière les barreaux, soit en exil.

Les dernières législatives organisées en 2019 avaient été marquées par des violences meurtrières, une abstention record et une coupure totale de l’internet, des faits rarissimes au Bénin. L’opposition n’avait pas pu participer aux élections en raison d’un durcissement des règles du scrutin. Seules deux formations de la mouvance présidentielle avaient été autorisées à concourir, donnant lieu à un Parlement entièrement acquis au président Talon.

Cette fois, sept partis politiques, dont trois se réclamant de l’opposition, ont été autorisés à participer. En accord avec le système proportionnel, seuls l’UP-R, le BR et Les Démocrates se partagent les sièges, ayant chacun recueilli plus de 10% des suffrages.

Au terme d’une campagne pacifiée, quelque 6,6 millions d’électeurs étaient appelés à désigner les 109 députés, dont au moins 24 femmes – au moins une par circonscription – selon le nouveau Code électoral. Outre le nombre final de femmes élues députées, l’abstention sera également une donnée importante; elle avait dépassé les 70% en 2019, un record.

Élu en 2016, réélu en 2021, le richissime homme d’affaires Patrice Talon a lancé des réformes politiques et économiques tous azimuts en vue d’engager son pays dans la voie du développement. Mais cette modernisation s’est aussi accompagnée d’un important recul démocratique, selon l’opposition.

Deux des principaux adversaires de M. Talon – le constitutionnaliste Joël Aïvo et l’ancienne garde des Sceaux Reckya Madougou – sont toujours emprisonnés, condamnés à de lourdes peines.

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Une panne informatique immobilise tous les vols nationaux aux États-Unis

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Les autorités de l’aviation civile assurent que tous les vols actuellement dans le ciel peuvent atterrir en toute sécurité, seuls les départs sont en pause.

Les autorités de l’aviation civile américaine ont empêché mercredi tous les avions de décoller après qu’une panne a été détectée dans l’un des principaux systèmes qui coordonnent les vols, a-t-on appris de source officielle.

Selon l’Administration fédérale de l’aviation (FAA), les avions qui sont déjà en vol peuvent atterrir en toute sécurité et seuls les départs nationaux sont en pause pour le moment. Sur le terrain, les équipes s’attèlent à réparer la panne, assure la FAA.

La panne affecte un système qui alerte les pilotes des dangers et des modifications des installations et des procédures aéroportuaires.

Plus de 760 vols ont été retardés, selon le site de suivi des vols FlightAware; 91 autres vols à destination ou en provenance des États-Unis ont également été annulés.

“La FAA travaille afin de restaurer complètement le système de notification des missions aériennes (NOTAM) suite à une panne. Bien que certaines fonctions commencent à être rétablies, les opérations du système national d’espace aérien restent limitées”, a déclaré l’agence sur Twitter.

Une NOTAM est un avis qui contient des informations importantes de dernière minute.

Au total, 21 464 vols sont prévus au départ des aéroports américains mercredi, pour une capacité de près de 2,9 millions de passagers, selon les données de Cirium.

American Airlines a le plus grand nombre de départs depuis les aéroports américains avec 4 819 vols réguliers, suivie de Delta Air Lines et Southwest Airlines, selon les données de Cirium.