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Education : la grève des enseignants contractuels  n’est toujours pas levée

today28 février 2023 2

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Le mot d’ordre de grève des enseignants contractuels lancé ce lundi 27 février sur toute l’entendue du territoire national reste maintenu. Ce, malgré les négociations entamées par le département de tutelle. Joint ce mardi par notre rédaction, le président du collectif des professionnels de l’Education se dit déçu de la proposition qui leur a été faite au cours de cette réunion.

C’est une montagne qui a accouché d’une souris. Après une journée de manifestation observée par les enseignants contractuels de Guinée, les autorités et les acteurs de l’Education ont tenu une rencontre dans la soirée du lundi, afin de trouver une issue favorable à leur revendication.

« Malheureusement cela n’a porté du fruit qu’à la  moitié. Parce que, ce que nous avons voulu n’a pas encore été atteint. Nous avons demandé à l’Etat de payer les cinq mois d’arriérés à nos collègues. L’Etat a proposé un mois. Et un mois avec un montant dérisoire. Parce qu’au début, nous devrions avoir deux primes .Aujourd’hui, on vient nous présenter un montant dérisoire et là ce n’est pas reluisant», a lancéMoussa Doré, est le président du collectif des professionnels de l’Education.

Ces enseignants ne comptent pas s’arrêter jusqu’à la satisfaction de leurs revendications, soutient ce responsable.

« La prochaine étape, c’est d’abord consulter nos collègues qui sont à l’intérieur du pays pour leur demander si c’est que l’Etat a proposé si c’est bon ou si nous allons continuer les procédures. Parce que quoi qu’on dise, c’est eux que nous représentons. C’est pourquoi d’ailleurs nous avons décidé de maintenir le mot d’ordre de grève», poursuit-il.

Après presque 5 mois de calvaire, ces enseignants trouvent anormal qu’on leur propose le payement d’un mois d’arriérés de salaire.

« Ceux qui ont fait plus de cinq mois qui avoisinent des dettes de trois millions ou quatre millions doivent avoir le minimum vital pour rembourser ces dettes. Mais si c’est un million est-ce que cela peut payer les dettes se nourrir de se payer le loyer. A l’Etat de comprendre qu’il est temps que les enseignants soient dans les conditions les meilleures », a conclu Moussa Doré.

En attendant qu’une solution adéquate ne soit trouvée à cette situation, les cours restent perturbés dans plusieurs écoles à Conakry comme à l’intérieur du pays.

Mamadou Dian Diallo pour soleilfmguinee.net

Écrit par: Razakou Moussa

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