C’est une décision du procureur spécial près la Cour de Répression des Infractions économiques et financières (CRIEF) qui va créer certes des mécontents. Il s’agit de l’interdiction et de la fermeture des points de vente de médicaments non agréés. Exerçant cette activité depuis plusieurs années, Maouloud Diallo se dit confus.
« Vraiment, ça nous touche. Parce que, c’est une chose à laquelle nous sommes habitués de pratiquer, bien que ça un côté négatif. La vente illicite de médicament pour les personne qui ne connaissent pas comment on les prend, c’est un peu gauche de prendre une décision de façon brusque. C’est-à-dire, fermer les points de vente nous impacte. Mais, nous n’aurons pas d’autres solutions que d’obéir à l’Etat».
Alpha Amadou Diallo, commerçant au carrefour de Lambanyi pense qu’il est de la responsabilité de l’Etat de défendre l’intérêt de chaque Guinéen.
« Nous demandons à la CRIEF de voir d’abord la situation du pays surtout le niveau de vie de la population. Nous vivons de ça. Dans notre pays, la majorité de la population n’a pas les moyens .Nous demandons aux autorités de privilégier tout le monde. Les pharmaciens aujourd’hui défendent leurs intérêts et celui de la population. Si nous regardons les prix des médicaments à la pharmacie comparativement au prix du marché, c’est incomparable. Alors que c’est les mêmes produits. Ce n’est pas le marché qui fabrique les produits. Au marché il n’y a pas les produits génériques, il y’a des produits français », a-t-il fait savoir
Fatoumata CAMARA