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Journée mondiale de l’eau au château d’eau de l’Afrique de l’Ouest

today22 mars 2023 18

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Il vous suffit une journée pour que vous changiez de version et d’opinion sur le château d’eau de l’Afrique de l’Ouest ou que vous fassiez une appréciation juste du terme.

Une journée, une seule. Kènien, Dixinn, Coléyah, Madina, Cobaya, Lambanyi, la liste est longue, Enco5, ça me fait penser à mes vacances de 2012 à cet endroit.

Tant de nuits blanches, tants de sommeils perturbés juste pour avoir un bidon d’eau potable.

Mais ce n’est là que la plainte des citadins. Des gens qui habitent à peine quelques kilomètres du palais présidentiel.

Sinon en pays profond, c’est au delà. Là-bas l’eau rend malade tellement que les conditions de son acquisition sont pénibles et les seuls endroits capables d’en fournir n’obéissent à aucune règle d’hygiène. Il suffit de survivre.

On a l’impression que les gros titres en Guinée portent plutôt malheur. C’est le cas par exemple de la dénomination “scandale géologique”, même si le ministre des Mines a déjà calmé les ardeurs dans ce sens pour dire que rien ne prouve que la Guinée est un scandale géologique comme on nous l’a tant fait croire à l’école.

Peut-être que le ministre de l’Hydraulique devrait lui aussi toucher un mot à ces enthousiastes de grosses dénominations.

D’ailleurs, ce qui fait que le nombre de forages dans la capitale, tout comme à l’intérieur du pays ne cesse d’augmenter au jour le jour, malgré les conséquences que l’on sait tous.

Mais revenons à la responsabilité individuelle de chacun d’entre nous. “Accélérer le changement” c’est le thème retenu dans le but d’encourager les gens à apporter de petits gestes dans la manière dont ils utilisent, consomment et gèrent des ressources d’eau pour résoudre la crise de l’eau et de l’assainissement.

Et justement, puisque dans ce sens, la partition de chacun est sollicité, mais que faisons nous en réalité.

Les hommes semblent plutôt ne pas être concernés par la situation de leur planète. C’est nous qui polluons, tarissons nos cours d’eau à travers nos actions et nous voulons bien vivre.

La nature à aussi sa façon nous repondre.

La fléchette de Fatoumata Harouna

Écrit par: Razakou Moussa

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