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Journée mondiale des sages-femmes : Hadja Adama Manyan Condé dénonce le manque de sages-femmes à l’intérieur du pays.

today6 mai 2023 7

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Le 05 mai de chaque année, marque la Journée Mondiale des Sages-femmes. L’occasion est mise à profit pour saluer leurs efforts avant, pendant et après l’accouchement. La Présidente de l’Association des sages-femmes de Guinée-ASFEGUI est revenue sur les avancées enregistrées dans ce domaine. Elle a aussi évoqué les défis à relever dans ce secteur.

Consacrer une journée entière aux sages-femmes est une manière de reconnaître et valoriser le mérite de celles-ci, s’est réjouie la Présidente de l’Association des sages-femmes de Guinée.

« Nous sommes très contentes de célébrer, la journée internationale de sage femme. Parce que cette journée permet de mettre la sage femme en exergue. Cela permet de montrer à la population ce que nous sommes capables de faire et en quoi consiste notre métier», s’est exprimée Hadja Adama Manyan Condé.

La journée de la sage femme sera célébrée en différée en Guinée annonce dame Condé. Elle explique le rôle que celle-ci joue pour la santé de la mère et de l’enfant.

« En général, le corps médical se complète. Mais la sage-femme doit être en mesure de prendre toute responsabilité lors d’un accouchement et de prodiguer de soins nécessaires au nouveau né. Et après l’accouchement la sage-femme suit la femme. Elle  accompagne le pédiatre dans le suivi du nouveau-né », a laissé entendre cette responsable.

Cependant, tout n’est pas rose pour ces femmes. La présidente de l’ASFEGUI déplore les agissements de certains citoyens.

« Les sages-femmes en des endroits particuliers n’ont pas de très bonnes renommées au niveau des parents. Parce qu’ils ne savent pas bien ce que nous devons faire. Donc, nous invitons la communauté, toutes celles qui sont passées par des salles d’accouchement de dédramatiser la sage-femme».

Malgré l’existence d’une faculté de sage femme à l’Université Gamal Abdel Nasser de Conakry, un problème d’effectif se pose dans certaines structures sanitaires.

« On aurait souhaité que les autorités gouvernementales acceptent de faire un recrutement massif des sages-femmes. Il y a beaucoup qui ont terminé les études qui sont pas recrutées pour qu’elles puissent aller dans les zones où il y a moins de stations. Parce que jusqu’à présent, nous n’avons pas atteint le quota  de sages-femmes en Guinée surtout à l’intérieur».   

Depuis sa création en 1991, l’ASFEGUI est présente aux rendez-vous internationaux pour discuter des questions liées à l’exercice du métier de la sage-femme dans le monde.

Mamadou Dian Diallo et Samuel Demba Duolamou pour soleilfmguinee.net

Écrit par: Soleil FM

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