Soleil FM

Auteur : Razakou Moussa

Actualités Sociétés

Presse : les micros et les caméras atteints d’une violente grippe en Guinée

Razakou Moussa

Les héros putschistes, autrefois amis des journalistes semblent encore mieux faire le travail du professeur que ce dernier. Jusque-là, ça ne concernait qu’une portion de médias. Mais à l’allure où vont les choses, je crois que le 05 septembre 2021 n’aura pas été suffisant. Il a fallu que l’on fasse aussi porter son coup  à la presse, à la liberté d’expression, aux droits des consommateurs. La seule logique, c’est qu’après le pouvoir exécutif, le législatif et le judiciaire, celui de la presse n’était plus qu’une question de temps.

On n’a peut-être juste pas voulu sauter les étapes et donc les préliminaires. Mais voilà où nous en sommes. Ce qui devait arriver est arrivé.

Maintenant, il nous faut des VPN, pour avoir accès aux réseaux sociaux. Les médias en ligne subissent des restrictions, les ondes des radios sont brouillées avec tout le réseau mobile, les antennes des médias démontées, des journalistes convoqués, mieux, insultés, molestés et menacés non seulement par les hommes en treillis, même les manifestants ou leur simples concitoyens ne les épargnent plus.

On aimerait croire à la théorie de la promotion de Guinée télécom, mais ça ne tient pas vraiment la route. Comme pour dire que c’est la raison pour laquelle on semble imposer des restrictions aux autres opérateurs de téléphonie mobile. Si c’est le cas d’ailleurs, pourquoi ces dernières accepteront cela ?

Vilaine façon de faire la concurrence, non ?

Et en quoi, les médias conventionnels sont-ils concernés par ces restrictions ?

Pourtant la dernière fois qu’une telle restriction a été imposée aux Guinéens, ça n’a pas vraiment laissé de très bons souvenirs. Et c’était encore dans des situations incongrues. C’était au lendemain de l’élection présidentielle de 2020 qui a reconduit le Pr Alpha Condé à la tête de la nation pour une troisième fois.

Ça montre toujours une  situation de malaise.

Cependant, les premiers ont été, on ne peut plus honnête avec nous.

La fléchette de Fatoumata Harouna

Actualités Sociétés

Circulation sans casques: « On peut recevoir entre 10 à 20 cas d’accidents graves par semaine », Dr Nèma Albert Loua, Traumatologue au CHU Donka

Razakou Moussa

Le refus du port des casques est l’une des causes de mortalité en Guinée. En moyenne, le service traumatologie du Centre Hospitalo Universitaire Donka enregistre une dizaine de cas d’accidents par semaine qui sont souvent fatals pour les motocyclistes. Malgré ce risque qu’encourent ces conducteurs, le phénomène est très  fréquent dans la circulation. Notre rédaction est allée à la rencontre du Docteur Nèma Albert Loua, médecin traumatologue au CHU Donka.

Beaucoup des motocyclistes ne portent pas de casques dans la circulation en Guinée. Parmi les villes qui n’observent pas cette mesure, Conakry ne fait pas exception : « Les traumatisés crâniens qui viennent après ces accidents sont très nombreux. Et beaucoup sont des personnes démunies qui pratiquent ce métier jusque pour se trouver du pain de séjour, si elles sont victimes de ces accidents qui intéressent parfois leurs têtes, la plupart perdent leur vie », a expliqué Dr Nèma Albert Loua, Traumatologue au CHU Donka.

Ce manque de civisme est un risque auquel s’exposent ces conducteurs de motos. A Donka, plusieurs cas d’accidents provoquant des traumatismes crâniens sont enregistrés chaque semaine : « Ce sont plusieurs établissements sanitaires de la capitale qui reçoivent ces accidents. Mais en ce qui concerne Donka, il ne peut pas y avoir une semaine sans au moins avoir 5, 10 à 20 cas », a-t-il déclaré.

Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, 74% d’accidents des motocyclistes, peuvent avoir la vie sauve s’ils prennent le soin de porter leurs casques. Pour respecter ces conseils, Dr Loua donne les avantages du port des casques : «  Quand il y a un accident quelques soit le risque, le casque protège beaucoup plus le coût et non la tête. Il y a des personnes qui ont perdu aujourd’hui les yeux dans ces accidents, et si elles portent les casques, certainement elles pouvaient survivre ou peut être elles pouvaient éviter cela », a-t-il conseillé.

Dans la circulation, la plupart des conducteurs portent des casques pour éviter la police. L’OMS suggère aux pays d’adopter des lois pouvant contraindre ces motocyclistes à minimiser le risque de décès.

Samuel Demba Duolamou pour soleilfmguinee.net

Actualités Sociétés

Guinée : la junte prête à tout pour museler la presse (Par Babanou Timbo Camara)

Razakou Moussa

La presse, un chien de garde de la démocratie.  Oui, cette presse, quand elle fouine, quand elle fouille, les détenteurs de la mauvaise odeur la mettent en garde et l’attendent de pieds fermes. C’est ce qui se passe actuellement en Guinée. La junte a pensé avoir cloué le bec des journalistes en leur offrant une maison de la presse sur un  domaine litigieux et des maisons régionales de presse ou en jetant son dévolu sur les hommes de médias en leur accordant des postes de responsabilités au sein du gouvernement.  

La démocratie guinéenne est-elle mal menée ? La liberté d’expression et celle de la presse sont-elles en danger ? La réponse est affirmative.  Après avoir réussi à interdire les manifestations politiques,  intimidé les acteurs sociopolitiques, les autorités de Conakry se lancent désormais dans le musèlement de la presse guinéenne. Pour preuve, dans la soirée du mercredi à ce jeudi 18 mai 2023, des individus qui se sont fait passer pour des agents de l’Autorité de Régulation, des Postes et Télécommunication (ARPT) ont démantelé les installations du Groupe Afric Vision, un des médias les plus implantés à travers le pays et très indépendant dans l’analyse et le traitement de l’actualité. Le journaliste de l’émission ‘‘On refait le monde’’ de chez nos confrères  de Djoma et administrateur du site ‘‘Lerevelateur224’’, a répondu ce jeudi à une convocation de la Haute Autorité de la Communication (HAC), après les multiples interpellations de nos confrères de l’émission ‘‘ Les Grandes Gueules’’, de Bah Saïkou de FIM FM et tant d’autres. Lors de la manifestation des Forces Vives de Guinée de ce 17 mai 2023, les journalistes Aliou Maci Bah de  ‘‘Laguinee.info’’ et Mamadou Macka Diallo de  ‘‘Guinee114.com’’ ont été victimes d’agression de la part d’un militaire au rond-point de Bambéto dans la commune de Ratoma. Ce, après que d’autres journalistes soient sommés de quitter les lieux par des militaires armés jusqu’aux dents au même endroit. 

Tous ces actes liberticides interviennent au moment où des sites d’informations de très grandes audiences sont victimes de restriction aux nombres desquels : ‘‘Mediaguinee.org’’ et ‘‘Lerevelateur224.com’’. Cette autopsie ne saurait terminer sans qu’on ne fasse cas du refus de renouvellement de la licence de FIM 24 et le refus des autorités de permettre à FIM FM de s’implanter à l’intérieur du pays. La liste n’est vraiment pas exhaustive.  Pire, depuis un peu plus de 24heures, les réseaux sociaux notamment les plus suivis par les Guinéens où les médias sont présents,  sont restreints.  Et le ministre porte-parole du gouvernement n’a pas trouvé mieux que de mettre l’huile sur le feu. Lors du compte rendu du conseil des ministres, Ousmane Gaoual Diallo au lieu de jouer à l’apaisement a brandi des menaces de fermeture de médias notamment des radios comme s’il travaillait à la Haute Autorité de la Communication (HAC).

 Au regard de toute cette situation, il y a lieu de s’inquiéter sur la liberté de la presse en Guinée. La junte guinéenne a-t-elle un cadavre dans le placard ?  Oui. Il y a des choses qu’on voudrait cacher à la presse si non, on ne la prendrait pas pour une paria surtout lors des manifestations politiques. 

Chers journalistes, dormez tranquillement en observant l’agonie de la liberté de la presse ou prenez votre destin en main pour garder jalousement ce droit chèrement acquis ! La balle est dans votre camp !

Par Babanou Timbo Camara/ Soleil FM

Actualités Guinée Actus

Débat d’orientation constitutionnelle :Dansa face au défi de la mobilisation!

Razakou Moussa

Ça n’aura été jusque-là que voler un bonbon à un bébé pour le Conseil National de la Transition (CNT) avec à sa tête Dr Dansa Kourouma. Les consultations populaires malgré toutes les réserves, les assises nationales, le dialogue inter-guinéen qui a connu autant de mutations qu’un serpent dans sa gîte, le symposium sur le constitutionalisme avec tout le boucan que cela aurait pu connaître dans la capitale, maintenant le débat d’orientation constitutionnel et tout le tralala de rédaction d’avant-projet de constitution, de dialogue institutionnel avant d’en être au projet proprement dit de constitution ou de référendum, je crois que l’équipe de Dansa va enfin faire face à son véritable travail, si ce n’est pour dire sa véritable destinée.

Mais avant, la question de la mobilisation s’impose. Comment mobiliser toutes et tous, comment faire participer tout le monde pour donner tout le poids et la légitimité qu’il faut à cette future constitution guinéenne ?

Faisant déjà l’objet de controverse bien avant son arrivée à la tête de l’instance qui préside en lieu et place de parlement depuis plus d’un an maintenant, plus que quiconque, l’ancien président du Conseil National des Organisations de la Société civile Guinéenne a vraiment du pain sur la planche. Et c’est l’occasion pour lui de se montrer à la hauteur. Mais puisqu’il est lui-même conscient que “La légitimité d’une constitution dépend de la transparence dans le processus de son élaboration”, alors il n’y a peut-être finalement pas de quoi s’inquiéter.

Ou alors il faut conclure que l’enfer est pavé de bonnes intentions. Dans un pays où même les autorités religieuses ne font pas l’unanimité, je dirais tout simplement que la charge est lourde, le chemin long et la provision faible.

La fléchette de Fatoumata Harouna

Actualités Sport

Le Horoya AC corrigé par la Flamme olympique au compte du dernier match de la 20ème journée de Ligue1 Guicopres

Razakou Moussa

À la grosse surprise, le champion de Guinée s’est incliné sur le score de 2 buts à zéro face à une équipe de la Flamme plus déterminée. Un résultat qui complique la situation des rouges et blancs de Matam à six journées de la fin du championnat.

Dès l’entame de cette rencontre, l’équipe visiteuse a mis le pied sur l’accélérateur. Sur une erreur du défenseur malien Salifou Coulibaly, Djibril Camara a ouvert le score à la 5ème minute du jeu. Au retour des vestiaires, les changements opérés par le technicien guinéen Kanfory Lappe Bangoura n’ont pas suffi pour limiter les dégâts .La Flamme Olympique a profité de l’erreur de Khadim Diaw pour doubler la mise par l’intermédiaire de Abdoul Karim Bah.

Le Horoya AC signe son cinquième revers  en championnat cette saison qui redonne l’espoir à son défunt le Hafia FC pour

la conquête du titre de Champion de Guinée. Les Matamkas gardent toujours leur première place avec  (39 points) et le Hafia FC (37 points). Les six dernières journées seront déterminantes pour ces deux géants du championnat.

Ibrahima Diallo pour soleilfmguinee.net

Actualités

L’affaire de vol d’armes à Samoreyah (Kindia) :  le caporal Lancinet Oularé dit avoir agi sur instruction de Sadiba Koulibaly

Razakou Moussa

Le procès des militaires  accusés  « Des faits de vol, vente d’armes, transfert illicite d’armes, recèle, complicité, blanchiment de capitaux et financement du terrorisme », s’est ouvert  jeudi devant le Tribunal militaire permanent de Conakry. C’est une affaire de vol de 175 armes au centre d’entraînement des opérations de maintien de paix de Samoreyah à Kindia.  L’audience a été renvoyée au mardi 16 mai prochain pour la suite des débats.

 Ils sont 4 militaires et 1 civil à comparaître ce 11 mai 2023 devant le tribunal militaire dans l’affaire du vol de 175 armes au centre d’entraînement des opérations de maintien de paix de Samoreyah dans la préfecture de Kindia. Le  sous-lieutenant, Aboubacar Sidiki Kaba, caporal Karinka Doumbouya, caporal Lancinet Oularé, Moussa Sidibé et un membre du syndicat des transporteurs de Gomboya, Mamadi Kaba sont poursuivis pour des faits de vol, vente d’armes, transfert illicite d’armes, recèle, complicité, blanchiment de capitaux et financement du terrorisme.

Ces quatre militaires précités sont tous en service au magasin d’armement au centre d’entraînement aux opérations de maintien de paix à Kindia. Selon les différents procès-verbaux des accusés lus  par le chef de greffe, il est dit que le nommé sous-lieutenant, Aboubacar Sidiki Kaba qui est le  principal accusé dans cette  affaire reconnaît avoir fait un commerce d’armes avec un groupe d’Etat islamique basé au Mali. Et, quant à l’un de ces co-accusés, le caporal Lancinet Oularé, il décline toute implication et soutient que le sous-lieutenant Kaba lui a fait savoir que la sortie de ces armes est sur instruction du désormais ex-chef d’état-major général des armées, général Sadiba Koulibaly. Selon ce qu’il sait, ces armes devraient servir à la neutralisation d’un groupe à Madina-Oula. 

Au total 175 armes ont été soutirées du magasin d’armement de Kindia, seulement 19 ont été saisies par la gendarmerie routière de Kankan et le reste déjà arrivé à destination, c’est-à-dire au Mali.  Après la lecture de l’ordonnance de renvoi, la défense a demandé le renvoi  de l’audience pour lui permettre de prendre connaissance du dossier. Le procureur à son tour s’est aligné derrière cet argument de la défense.  L’affaire a été finalement renvoyée au 16 mai prochain pour la suite des débats.

Amara Simba Sylla pour soleilfmguinee.net.  

Actualités Sociétés

Examens nationaux : les enseignants contractuels risquent de saboter le déroulement des épreuves (SNE)

Razakou Moussa

Les Enseignants Contractuels de Guinée expriment leur colère contre les autorités éducatives et le Président de la transition. Après sept mois de cours sans primes, ces Contractuels de l’Etat risquent d’empêcher le déroulement des examens nationaux si leurs arriérés ne sont pas payés. Au cours d’un point de presse tenu ce vendredi à Matoto, le Syndicat National de l’Education a interpellé les autorités sur cette préoccupation.

Cela fait plusieurs mois que ces Enseignants Contractuels tirent le diable par la queue et ne savent plus à quel saint se vouer. C’est en substance la frustration exprimée par leur Coordinateur national ce vendredi devant les médias. Selon Alsény Mabinty Camara, ce que traversent aujourd’hui ces derniers, n’était pas imaginable après le 05 septembre 2021.
« Imaginez une personne qui a accepté d’aller servir dans des localités où on ne voit même pas de véhicule et que ce dernier sans salaire pendant sept mois. J’ose le dire, car j’ai des amis qui ont perdu leur foyer et qui ont des enfants déscolarisés aujourd’hui. Ça nous dit encore plus que l’Education n’a jamais été une priorité dans notre pays ».


Huit des 17 milles fonctionnaires mis à la retraite sous le CNRD, viennent de l’Education. Ces enseignants contractuels se demandent pourquoi le ministre de la Fonction publique tarde à combler ce vide.


« La finalité de tous les combats que nous sommes en train de mener, c’est notre intégration à la Fonction publique. On envoie les gens à la retraite et on refuse de nous recruter. On ne sait pas pourquoi. On veut plus être des enseignants contractuels. Nous voulons être des fonctionnaires».


Le Syndicat national de l’Education suit de près cette situation. Michel Pépé Balamou estime qu’il est nécessaire que les autorités prennent leurs responsabilités pour éviter que les examens scolaires soient sabotés.


« Il y a des maires, des préfets et qui m’ont dit clairement, monsieur allez-vous battre parce que les contractuels disent s’ ils ne sont pas payés, ils vont jeter des cailloux sur les centres d’examens. Nous pensons que le gouvernement ferait en sorte que ce scénario ne se produit pas ».


A en croire le Secrétaire général du SNE, le Premier ministre a donné des instructions au Ministre Mory Condé de procéder au paiement de ces arriérés. En attendant que cela soit effectif, certaines localités du pays ont cessé les cours par manque d’enseignants.


Mamadou Dian Diallo pour soleilfmguinee.net

Actualités Sociétés

Conakry : fin du Forum national de l’eau et de l’assainissement

Razakou Moussa


Fin ce vendredi à Conakry du Forum national de l’eau et de l’assainissement. Une cérémonie qui a connu des tables rondes autour de la problématique des ressources hybride en Guinée. C’est une initiative de l’Etat guinéen et la Banque Mondiale. Des recommandations ont été formulées.


Durant 3 jours, les acteurs de l’eau et de  l’assainissement étaient réunis pour discuter de la gestion de ces deux ressources. Aly Saïdouba Soumah est le ministre de l’Energie et des Hydrocarbures.

 « A travers ces tables qui ont suivi ce Forum, nous avons réussi à avoir des annonces des différents participants qui se chiffrent à 2, 208 milliards de dollars dont 1, 622 milliards de dollars du secteur privé et 586 millions des partenaires techniques et financiers ».

Le ministre malien des Mines, de  l’Energie et de l’Eau parle de la disponibilité de son pays à accompagner la Guinée dans cette initiative. Lamine Saïdouba Traoré
« Soyez rassurés que la plus haute autorité de mon pays (Mali) à travers mon département vous accompagne dans cette dynamique de concertation entre acteurs qui ne cesse de croitre a entant que pays sahélien. La participation du Mali à ce Forum va contribuer à renforcer la coopération entre la Guinée et le Mali », a-t-il martelé.
Le président du Comité chargé d’organisation est revenu sur les recommandations formulées pendant ces trois jours.
« A l’issue de ces échanges, plusieurs recommandations ont été formulées: notamment le renforcement institutionnel et la mise en des réformes qui devront accompagner des investissements, l’accélération  des couloirs de transformation et  structurels de la société des eaux de Guinée, la prise en compte des préoccupations des consommateurs », souligne Amed Sékou Keita.


Le gouvernement guinéen et ses partenaires techniques et financiers promettent de pérenniser cette action qui est à sa première édition en Guinée.


Kannie Diallo pour soleilfmguinee.net

Actualités Guinée Politique

Justice : Cellou Baldé de l’UFDG et Cie toujours sous contrôle judiciaire contrairement aux dires du gouvernement

Razakou Moussa

Le contrôle judiciaire mis sur certains leaders politiques depuis 7 mois est toujours en cours. Ce, malgré que le gouvernement avait annoncé la levée du contrôle judiciaire sur ces responsables politiques. 

Comme chaque vendredi, ces leaders politiques se sont rendus au tribunal de première instance de Dixinn pour non seulement voir l’effectivité de cette décision mais s’acquitter de leurs obligations judiciaires.

Pour Cellou Balde membres du conseil politique de l’UFDG, cette levée du contrôle judiciaire annoncée sur la place publique par le gouvernement n’est toujours pas affective.

«Nous sommes là, ça c’est une science ordinaire maintenant, depuis 7 mois chaque vendredi nous venons pour signer parce que nous sommes mis sous contrôle judiciaire. Nous devons être là pour nous acquitter de cela. Mais également c’était une occasion pour nous de contrôler l’effectivité ou non de la levée de notre contrôle judiciaire qui a été annoncée par les responsables du gouvernement et les religieux. Mais malheureusement, nous avons constaté que pour le moment rien n’en est. Nous avons signé comme d’habitude pour le moment, nous restons sous contrôle judiciaire».

Ils sont au total 9 leaders politiques concernés par cette procédure judiciaire dont 6 issus de la coalition politiques l’ANAD et 3 de l’UDG dirigé par Mamadou Sylla.

Ibrahima Diallo pour soleilfmguinee.net

Actualités Sport

Guinée-Football : la LGFP annonce la reprise du championnat ligue 1

Razakou Moussa

Après plusieurs semaines d’arrêt, le championnat national de la ligue1 reprend ce week-end. Ce mardi la ligue guinéenne de football professionnel a dévoilé le calendrier des trois prochaines journées et des matchs en retard de la Coupe de la coupe de la ligue. Le dimanche 14 mai 2023 le Hafia FC recevra la Renaissance au stade Petit Sory de Nongo, Wakriya – SAG à Kamsar et AS Kaloum – FC Séquence au stade de la mission de Kaloum.

La Ligue Guinéenne de Football professionnel à l’agréable plaisir d’informer les responsables, dirigeants et encadreurs des clubs de ligue 2, les officiels (Commissaires et arbitres), les partenaires, la presse, ainsi que le public sportif qu’après les 13 journées des matches aller effectivement joués, une trêve sera observée du 12 au 27 mai 2023. Durant cette journée, le mercato est ouvert et les clubs peuvent enrôler ou céder des joueurs.

A cet effet, les clubs sont autorisés à compléter les licences conformément à l’article 29 alinéa B du règlement du championnat national, saison sportive

2022-2023.

Selon plusieurs médias, cette trêve est due à un manque des financement . Joint au téléphone ce mardi par notre rédaction, le président du Comité provisoire de la ligue guinéenne de football a démenti cette information. Selon Lucien Bendou  Guilao, son instance n’a aucun problème pour financer cette compétition.

Le redémarrage de ce championnat de la deuxième division fera l’objet d’une autre

Communication a souligné la LGFP.

Ibrahima Diallo pour soleilfmguinee.net