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Auteur : Soleil FM

Actualités Sociétés

Journée mondiale des sages-femmes : Hadja Adama Manyan Condé dénonce le manque de sages-femmes à l’intérieur du pays.

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Le 05 mai de chaque année, marque la Journée Mondiale des Sages-femmes. L’occasion est mise à profit pour saluer leurs efforts avant, pendant et après l’accouchement. La Présidente de l’Association des sages-femmes de Guinée-ASFEGUI est revenue sur les avancées enregistrées dans ce domaine. Elle a aussi évoqué les défis à relever dans ce secteur.

Consacrer une journée entière aux sages-femmes est une manière de reconnaître et valoriser le mérite de celles-ci, s’est réjouie la Présidente de l’Association des sages-femmes de Guinée.

« Nous sommes très contentes de célébrer, la journée internationale de sage femme. Parce que cette journée permet de mettre la sage femme en exergue. Cela permet de montrer à la population ce que nous sommes capables de faire et en quoi consiste notre métier», s’est exprimée Hadja Adama Manyan Condé.

La journée de la sage femme sera célébrée en différée en Guinée annonce dame Condé. Elle explique le rôle que celle-ci joue pour la santé de la mère et de l’enfant.

« En général, le corps médical se complète. Mais la sage-femme doit être en mesure de prendre toute responsabilité lors d’un accouchement et de prodiguer de soins nécessaires au nouveau né. Et après l’accouchement la sage-femme suit la femme. Elle  accompagne le pédiatre dans le suivi du nouveau-né », a laissé entendre cette responsable.

Cependant, tout n’est pas rose pour ces femmes. La présidente de l’ASFEGUI déplore les agissements de certains citoyens.

« Les sages-femmes en des endroits particuliers n’ont pas de très bonnes renommées au niveau des parents. Parce qu’ils ne savent pas bien ce que nous devons faire. Donc, nous invitons la communauté, toutes celles qui sont passées par des salles d’accouchement de dédramatiser la sage-femme».

Malgré l’existence d’une faculté de sage femme à l’Université Gamal Abdel Nasser de Conakry, un problème d’effectif se pose dans certaines structures sanitaires.

« On aurait souhaité que les autorités gouvernementales acceptent de faire un recrutement massif des sages-femmes. Il y a beaucoup qui ont terminé les études qui sont pas recrutées pour qu’elles puissent aller dans les zones où il y a moins de stations. Parce que jusqu’à présent, nous n’avons pas atteint le quota  de sages-femmes en Guinée surtout à l’intérieur».   

Depuis sa création en 1991, l’ASFEGUI est présente aux rendez-vous internationaux pour discuter des questions liées à l’exercice du métier de la sage-femme dans le monde.

Mamadou Dian Diallo et Samuel Demba Duolamou pour soleilfmguinee.net

Actualités Sociétés

Journée d’assainissement: Aïcha Nanette Conté lance les opérations dans la commune de Ratoma

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La journée de l’assainissement initiée par le gouvernement le premier samedi de chaque mois s’est tenue ce samedi 06 mai 2023 à Conakry. Dans la commune de Ratoma, c’est la Ministre de l’Action sociale, de la Promotion féminine, de l’Enfance et des Personnes vulnérables qui a lancé les opérations. Aïcha Nanette Conté a réitéré le message du président de la transition et a invité chaque citoyen à rendre son environnement propre.

C’est le rond point d’Hamdallaye qui a servi de cadre au lancement de  cette opération dans la commune de Ratoma. Des femmes et jeunes munis de balais, pèles et de brouettes ont dégagé les points noirs de leur quartier. : « Depuis qu’on a déclenché le premier samedi de chaque mois, on est toujours dans les activités. Les jeunes sont là motivés, si vous voyez que cette année, il n’y a pas eu d’inondations, c’est grâce à la jeunesse. J’aimerais que l’autorité m’aide à les embaucher», a souhaité, Mohamed Soumah, chef de quartier d’Hamdallaye mosquée.

Après le curage des caniveaux, les déchets plastiques sont transportés à destination, affirme le chef service communal d’assainissement et de la Gestion des déchets de Ratoma. Alpha Mamadou Diallo. « On a mobilisé cinq camions à travers l’ANASPE et deux machines qui sont en train de faire le dégagement des points noirs au niveau de Kaporo. Dans les autres quartiers aussi, on a déployé des matériels pour accompagner la commune. », a-t-il signalé.

Le Maire de la commune de Ratoma déplore le manque de participation de certains citoyens à ces journées d’assainissement. Il  annonce des sanctions contre ceux qui sabotent l’initiative : « Nous avons passé beaucoup de mois à la sensibilisation. Cette fois-ci, nous allons associer, sensibilisation et contrainte, c’est pour cela d’ailleurs que nous avons mis en activité la brigade d’hygiène et de salubrité qui est là pour traquer tous ceux qui se hasardent à déverser les ordures dans les caniveaux. », a promis Alpha Oumar Sacko.

Pour la Ministre de l’Action sociale, participer à ces opérations n’est pas une contrainte. Mais chacun devrait s’en imposer pour garder son environnement propre : « Nous essayons de participer, et là c’est une action citoyenne que chacun prenne un balai, une pelle, un râteau pour pouvoir nettoyer. Il ne se reste que la devanture de sa maison, de son lieu de travail et nous pourrons avoir une capitale propre. », a lancé Aicha Nanette Conté.

Après l’étape d’Hamdallaye, la délégation gouvernementale s’est rendue à la Bellevue, dans la commune de Dixinn pour lancer les mêmes opérations. 

Samuel Demba Duolamou et Mamadou Sacko pour soleilfmguinee.net

Actualités Sport

« Journalisme sportif et les Enjeux d’une CAN», au centre d’une conférence tenue à l’ambassade des USA en Guinée

Soleil FM

Une dizaine de journalistes ont pris part ce jeudi à une conférence de presse placée sous le thème : « Journalisme sportif et les Enjeux d’une CAN». La rencontre a eu lieu à la bibliothèque Thurgood Marshall de l’ambassade des États-Unis ici à Conakry. Elle s’inscrit en droite ligne dans le cadre du retrait à la Guinée de l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations 2025.

Deux consultants sportifs étaient face aux hommes de médias à la bibliothèque Thurgood Marshall de l’ambassade des États-Unis pour parler su journalisme sportif. Thierno Saïdou Diakité est l’un d’eux.

« Il faut dire que le Journalisme Sportif exige certaines spécialités et certaines qualités. Il faut donc que  le journaliste qui veut embrasser cette profession s’approprie de certaines connaissances pour qu’il puisse s’affirmer pour pouvoir capter les lectures ou les auditeurs », a-t-il précisé.

L’organisation d’une Coupe d’Afrique des Nations par un Etat revêt d’une importance capitale, rappelle le conférencier.

« La CAN comme disait Alpha Oumar Konaré, c’est un projet de développement. On a le plaisir de citer le Mali en exemple par ce que grâce à la vision de Alpha Oumar Konaré, le Mali lors de la CAN 2002 a permis à se doter des infrastructures sportives ».

La Guinée a perdu l’organisation de la CAN 2025. Pour sa future candidature, Amadou Touré consultant, chargé des relations à l’UFOA, parle du rôle que les journalistes peuvent jouer pour maximiser sa chance.

« Je pense qu’aujourd’hui que se soit la CAN ou d’autres évènements majeurs de Football ou de sports la presse doit jouer un rôle. D’une part de ne pas nous faire perdre le cap surtout d’interpeller les décideurs publics sur leur rôle», rappelle ce consultant.

Amara Simba Sylla pour soleilfmguinee.net

Actualités

Même quand c’est férié, chômé et payé, des sanctions peuvent tomber !

Soleil FM

Dès que c’est officiel, c’est l’ambiance. Mais on comprend aussi, après tout ce n’est quand même pas tous les jours on voit le chef et donc des occasions en or.

Et même pour des journées dédiées à des revendications par exemple, il faut d’abord mettre le patron à l’aise et c’est seulement ainsi qu’il pourrait avec un peu de chance se pencher ou parapher vos griefs.

Mais surtout quand que c’est férié, chômé et payé, parce que tous les jours fériés ne sont chômé et payé. Et mieux, il y en a qui travaillent ces jours sans rémunération. Et donc quand on bénéficie d’un tel privilège, on se montre d’abord reconnaissant à celui qui nous emploie et nous paye même si on ne travaille pas.

D’ailleurs, il faut avoir un bulletin de salaire ou un salaire tout au moins une prime pour encore réclamer cette indemnité.

Sinon, il y en a qui sont aussi récompensés par une suspension pour faute lourde par le boss qui n’a pas vraiment aimé le boulot abattu ce jour férié. On peut encore être reconnaissants tant qu’il s’agit là que d’une simple suspension qui est une mesure disciplinaire simple ou mineure, parce que ça pourrait être plus sévère comme le licenciement par exemple.

Et le boulot ça ne se trouve pas comme des bonbons par ici en ces temps. Il est plutôt aussi rare que des fleurs en hiver.

Tout ça pour dire que le lundi 1er mai, c’était la fête du travail et même le mercredi 03 était la journée internationale de la liberté de la presse !

La fléchette de Fatoumata Harouna

Actualités Sociétés

Procès du 28 septembre : des témoignages glaçants de victimes

Soleil FM

La comparution des parties civiles poursuit son petit bonhomme de chemin dans le procès des évènements du 28 septembre 2009 devant le tribunal criminel de Dixinn délocalisé à la cour d’appel de Conakry. Au total, trois victimes se sont succédées les unes après les autre ce mercredi. Fatoumata KEITA compte rendu.

Mamoudou Conté, c’est la première partie civile à être appelée ce mercredi par le Tribunal criminel de Dixinn délocalisé à la Cour d’Appel de Conakry. Victime de vol, coups et blessures, son récit est glaçant.

A la question du tribunal : avez-vous identifié les corps habillés ?

Il répond, des bérets rouges, la police, des gendarmes et des civils avec des bandes rouges et des cauris sur la tête.

Il poursuit pour dire que des tirs ont commencé avec l’arrivée des bérets rouges vers 10H.

L’une des portes a été fermée par un corps habillé pour empêcher les manifestants de sortir. C’est dans cette débandade dit il, qu’il a vu un homme en civile avec une bande rouge et des cauris sur la tête égorgé une femme qui était là adossée. Cet homme selon Mamoudou Conté a poignardé bien d’autres personnes et s’est chargé d’achever toutes les personnes qu’il trouvait fatigué.

Il y avait un autre avec une étoffe en main avec laquelle il assommait les manifestants.

A sa suite, c’est Thierno Mamadou Diallo, commerçant, victime d’enlèvement, de séquestration et tortures de narrer le film de son arrestation.

Selon lui, il quittait sa boutique à Concasseur pour rejoindre la concession familiale à Hamdallaye. C’est là, il a été arrêté par des hommes en tenues civiles avec d’autres passants avant d’être conduit dans de une voiture de police à l’esplanade du stade.

Voulant fuir pour se refugier dans les véhicules de la Croix Rouge, c’est là qu’il a été de nouveaux interpellé par des agents des services spéciaux l’image a récemment fait le tour des réseaux sociaux et déposé à l’escadron de la gendarmerie de Hamdallaye.

Il a du quitter le pays et se refugier au Sénégal voisin ou il a subit une intervention chirurgicale suite à la blessure lors de cette interpellation.

La dernière victime, Amadou Garanké Diallo, agent de maintien de l’ordre à l’UFDG est lui aussi victime de vol, coups et blessures.

La jambe cassée et brulé, poignardé au bras et sa moto emportée par des bérets rouge qui ont fait irruption chez Cellou Dalein Diallo.

Fatoumata Keïta et Arry Camara pour soleilfmguinee.net

Actualités Sociétés

Journée internationale de la liberté de la presse : Quand c’est le 03 mai, il faut balayer devant sa propre porte !

Soleil FM

A chacun son jour. Et bien en voilà celui de la presse. Des hommes de médias donc. Battus, insultés, exploités à volonté, emprisonnés et parfois même tués, ils sont pourtant les premiers à être sollicités quand le besoin se présente.

Mais faut-il que les hommes  de médias eux-mêmes soient conscients de cet état de fait. Imaginez notre monde sans presse, sans média ?

Pour des moments de réjouissance ou de tristesse et parfois même pour pas  grand chose, ils sont sur tous les fronts. Vent débout contre toutes les formes de vices, soldats de la démocratie et garants de la liberté d’expression, que deviendrait le monde sans les journalistes, que dirais-je sans la presse ?

J’ai déjà quelques idées, comme de l’ennui, beaucoup d’ennuis ou encore la confusion, la désinformation, mais je préfère vous laissez cette charge.

Et donc il est bien gentil, voir altruiste de penser à sauver le monde, mais quand c’est le 03 mai, je dis qu’il faut d’abord balayer devant sa porte.

Le droit à la liberté d’expression, inscrit à l’article 19 de la déclaration universelle des droits de l’homme, est une condition préalable et un moteur de la jouissance de tous les autres droits de l’homme. Nul besoin donc de rappeler que la liberté de la presse garantit sans faute tout le reste. Et plus que n’importe qui, les hommes de médias sont les premiers garants de ce droit.

Mais il serait difficile voire impossible de défendre quoi que ce soit si vous n’êtes pas à mesure de vous protéger vous-mêmes.

30ans que la presse jouit de cette liberté dans le monde. Et depuis la libéralisation des ondes en Guinée, que de médias ont vu le jour. Mais comment se portent-t-ils aujourd’hui ?

Quelle est la condition de travail de ces hommes ?

On a encore du mal à aboutir à une fichue convention collective. Les hommes de médias qui passent leur temps à mettre à nu les dossiers les plus sales de ce pays n’ont même pas de quoi vivre.

Comme des déshérités, ils passent leur temps à souffrir le martyr.

A l’occasion de la célébration de cette journée qui a vu naître la liberté de la presse, le mieux à faire serait d’évaluer la liberté de la presse elle-même. Je sais que le syndicat s’en charge déjà et avec perfection. On n’a plus à rappeler l’intérêt qu’ils ont de défendre l’indépendance des médias et oui comme c’est l’occasion idéale, pourquoi ne pas rendre hommage aux journalistes qui ont perdu leur vie dans l’exercice de leur profession ?

N’oublions pas que c’est seule la presse qui a le pouvoir de faire et défaire les hommes.

Encore une fois, quand c’est le 03 mai, il faut d’abord nettoyer devant sa propre porte !

Bonne fête à toute la presse nationale, africaine et internationale !

La Fléchette de Fatoumata Harouna

Actualités Sociétés

Journée internationale de la Liberté la presse: l’AMH fait des recommandations aux autorités guinéennes

Soleil FM


A l’occasion de la journée mondiale de la liberté de la presse, l’Alliance des Médias pour les Droits humains en Guinée (A.M.H) en abrégé à fait une déclaration ce mercredi à la maison commune des journalistes. Dans cette note, elle dénonce le recule de la liberté de la presse en Guinée.


Le respect de la liberté de la presse préoccupe les Professionnels des Médias.  C’est le cas de l’Alliance des Médias pour les Droits humains en Guinée. Chaikou Baldé est le président de cette structure de presse. 

« Ne perdons pas de vue que l’émergence d’une  presse libre est historiquement liée à la construction d’un régime démocratique qui la place qu’elle occupe dans les constitutions des Etats. Chers confrères, il faut rappeler que selon le rapport des reporters sans frontières la Guinée est classée à la 85ème place sur 180 pays, ce qui représente une régression d’un rang par rapport à 2022 notre pays a obtenu 59, 51 points contre 59, 82 points l’année dernière ».


Pour le respect des Droits des Journalistes en Guinée, l’Alliance des Médias pour les Droits humains en Guinée formule des recommandations à l’endroit des autorités guinéennes.


« Au gouvernement de renforcer la protection et la sécurité des journalistes dans l’exercice de leur métier et surtout leurs matériels de travail lors des manifestations sociopolitiques. La publication dans le journal officiel dans un meilleur délai de la loi d’accès à l’information publique gage de la bonne gouvernance et la corruption considérée comme le principal cheval de bataille des autorités de la transition, de mettre fin aux menaces, aux intimidations et harcèlements des journalistes dans l’exercice de leur métier, de prendre en considération des amendements de la L002 et la L010 ».


Cette 30ème édition de la journée internationale de la liberté de la presse intervient à un moment ou les journalistes sont inquiétés dans l’exercice de leur métier en Guinée.


Kannie Diallo pour soleilfmguinee.net

Actualités Sport

Basket Africa ligue (BAL) : le SLAC se relance après sa victoire (96-68 contre Oilers City

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Après deux défaites contre les Sud africain de Cape Town Tigers (75-68) et face aux Mozambicains de Ferrovario de Beira (109-97) lors des quarts de finale de la conférence Nil de la Basketball Africa League, le SLAC s’est bien repris ce mardi pour la troisième journée contre Oilers City en s’imposant sur le score de (96-68). Ce match qui était décisive pour lbrahima Kalil Fofana et ses coéquipiers, pour se relancer dans cette compétition. Le SLAC a sorti de gros jeux dès le premier quart temps (24-13), les Guinéens ont terminé la première partie avec un  grand écart (42-25).

Cette victoire permet au champion de Guinée de se relance dans la course pour les demi-finales de cette compétition et devra le confirmer ce mercredi face aux vices champions d’Afrique, les Angolais de Petro Luanda.

Ibrahima Diallo pour soleilfmguinee.net

Actualités Sociétés

Cosa/Ratoma : des jeunes ont affronté des agents de forces de l’ordre toute la journée de ce mardi

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Les jeunes de Cosa Plaque Cellcom ont manifesté ce mardi. Selon nos informations c’est dans la nuit de lundi à ce mardi que cette contestation a commencé. Les raisons ne sont pas évoquées. Tout de même, les agents de maintien d’ordre étaient sur le terrain pour rétablir la circulation qui était perturbée sur le tronçon Petit Simbaya – Nongo.

Jets de cailloux contre gaz lacrymogènes, barricades de fortune érigées çà et là, c’est l’atmosphère qui régnait ce mardi à Cosa Plaque Cellcom. Les jeunes de ce tronçon qui relie Petit Simbaya à Nongo dans la commune de Ratoma ont décidé de bloquer la circulation, sans raisons apparentes. Selon nos informations, cette manifestation a débuté la veille. Et dès 08heures ce mardi, que des manifestants ont bloqué toutes les issues empêchant les femmes du marché de proximité de tenir leurs commerces. Ils ont vite été chassés des lieux par les vendeuses qui jugent leur manifestation d’infondées. Une heure après, à 09heures plus exactement, les agents de maintien d’ordre sont intervenus pour les disperser à coups de gaz lacrymogènes. Alors de 10heures à 11heures, les choses se sont empirées entre manifestants et forces de l’ordre. Des jeunes proférant injures et menaces à l’encontre des agents. Ironie du sort, même les journalistes qui couvraient la scène digne d’une véritable Intifada, n’ont pas été épargnés par ces écarts de langage. Dans cette partie du quartier Cosa, les cours ont été interrompus par endroits, des responsables d’écoles obligés de  libérer leurs élèves. Jusqu’à 12heures, c’était tendu entre les jeunes manifestants et les agents de la CMIS et du Commissariat Central de Nongo.

Sur les lieux, des élèves mêlés aux manifestants prenaient goût à l’exercice de jets de pierres.

Amara Simba Sylla et Moussa Naby Camara pour Soleilfmguinee.net

Actualités Sport

CONOR: la fin de la transition n’est pas pour demain!

Soleil FM

Renouvelé pour une première fois pour une période de six mois et comme si cela ne suffisait pas, le mandat du Comité de Normalisation de la Fédération Guinéenne de Football-CONOR a été prolongé jusqu’au 30 novembre 2023 au plus tard. Parce qu’il y a tout une panoplie des problèmes liés à l’adoption des nouveaux statuts de la Fédération guinéenne de Football. Alors l’équipe de Hadja Mariam Satina Diallo devra encore passer sept mois de plus à la tête de la transition au sein de l’instance nationale du football guinéen. A-t-on vraiment laissé le choix à la FIFA pour prendre cette décision ?

Autant de récidives, n’est il pas temps de se poser la question de ressources ? Est-ce qu’en fin de compte, on n’a pas fait une erreur de casting ? Ou alors qu’on se plait tout simplement à perpétuer la crise parceque, ça nous arrange. Ça y va dans l’intérêt d’un certain groupe ?

Autant de questions. Pourtant ce n’est pas comme si la solution à ce problème coûtait de la mer à boire. Et puis les mauvais exemples ne finissent plus dans ce pays. Partout où on parle de transition, il faut se préparer aussi à un pouvoir encore plus long et peut-être à une gestion à infinie.

 Sept mois, ce n’est pas un petit temps surtout pour un mandat qui a été renouvelé une deuxième fois, mais seulement s’il y a un peu de volonté. Ici ça se copie, ça s’imite seulement dans le mauvais sens ! Maintenant, on va savoir si la même chance sourit aux héros du 05 septembre eux aussi une fois le chronogramme de consensus des 24 mois arrive à échéance.

Déjà, je peux dire que tout le monde n’a malheureusement pas la même chance et peut-être la même destinée. Alors puisse chacun avoir la chance de trouver justement la conception de la vie qui lui permet de réaliser son maximum de bonheur sans bien sûr causer du tort au peuple martyr de Guinée.

La fléchette de Fatoumata Harouna